La vie des artistes pendant la tournée

 

La vie à 12

Quand les ateliers sont terminés, les artistes regagnent leur hébergement. Dans les gîtes, les internats ou dans la maison Sitala de Theix-Noyalo, ils se retrouvent toujours avec plaisir. 

Les instruments ne sont jamais très loin. Il est fréquent qu’ils se mettent à jouer de la musique quand ils ont un moment de libre. En revanche, quand l’heure du repas arrive, un grand silence s’installe. Pourquoi ? Parce qu’au Burkina Faso « bouche qui parle n’a pas faim ». Tout le contraire de ce que nous connaissons en France où le repas est un moment de retrouvailles et d’échanges.

À table, c’est un mélange de cuisines française et africaine. Chacun à leur tour, les artistes se mettent aux fourneaux pour préparer le repas pour toute la troupe. Les musiciens burkinabè aiment cuisiner du poulet accompagné de « riz gras ». En France, ils ont découvert avec délice le pain, la pâte à tartiner au chocolat et la Vache qui rit. Quand ce sont les français qui cuisinent, ils font goûter à leurs collègues des plats et produits locaux.

Les activités pendant les temps libres

Quand une journée s’achève, les musiciens sont bien souvent épuisés. Animer des ateliers auprès des jeunes demande beaucoup d’énergie. Le soir, ils regagnent donc chacun leur chambre pour un repos bien mérité.

En revanche, lorsqu’un match de foot est retransmis, les burkinabè sont au rendez-vous. Au Burkina Faso, le foot est un sport très populaire et très suivi.

Les artistes de la Caravane profitent aussi de leurs temps libres pour rendre visite à ceux qui ont participé au projet Sitala. Ils ont déjà pu rencontrer des membres du groupe Sitala Kounou ou ceux du Sitala Band System. Ces moments sont importants car ils permettent à la grande famille Sitala de rester en contact.

Il reste peu de temps à la troupe pour faire du tourisme. Ils ont tout de même fait une halte au Mont-Saint-Michel et profiter, le temps d’une journée, de la mer à Damgan.

Les contacts avec le Burkina Faso

Malgré la distance, les six musiciens burkinabè restent en contact le Burkina Faso. Ils échangent souvent avec leur famille grâce à leur téléphone. C’est important pour eux de savoir que leurs proches vont bien. Leurs familles, restées en Afrique, sont, de leur côté, heureuses et fières de voir ce qu’ils font en France pour faire connaître leur culture.  

Les artistes appellent aussi les chefs coutumiers de leur ethnie pour les tenir informés du déroulement de leur séjour. Les contacts avec les officiels au Burkina Faso sont spontanés. Rien n’est planifié à l’avance, mais les échanges sont réguliers.

 
 

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