SITALA s’est engagé auprès la maladie et du handicap mental depuis très longtemps. Intervention thérapeutique ou « simple » animation, l’apport de ces rencontres est très positif pour les résidents. Leur renouvellement au Moulin Vert de Sarzeau, au Centre Postcure de Billiers, à l’E.P.S.M. de Saint-Avé ou aux foyers Prad Izel d’Hennebont (A.D.A.P.E.I.) témoigne de cet intérêt réciproque.
Parmi les enjeux des établissements accueillants des personnes atteintes de handicap mental, il y a l’ouverture vers l’extérieur. L’année dernière, SITALA est intervenu malgré l’absence des burkinabè de SITALA (voir l’article). Le format était approximativement le même cette année: trois jours d’ateliers et d’échanges avec les musiciens de SITALA suivi d’une animation de fin de projets. En 2016, il y avait deux différences de taille, 1: la rencontre avec les africains de SITALA et 2: une partie des résidents participaient eux aussi au spectacle de clôture.
Presque tous les animateurs burkinabè découvraient l’animation dans ce secteur. Ils ont fait preuve d’une adaptation très rapide face à un public souvent déstabilisant. Progressivement, chacun à pris ses marques pour partager avec eux et sans calcul la musique, les danses et les sourires venus d’Afrique.
Cette intervention avec l’A.D.A.P.E.I. sur Hennebont et Ploemeur entre dans le cadre d’un projet plus global. Après 2015 et 2016, l’idée est de poursuivre sur cette lancée et de faire vivre les liens tissés avec les résidents depuis 2015. Les prochains mois permettront de préparer au mieux les projets 2017 avec l’idée d’aller encore plus loin.