Fêter les dix ans d’échanges de SITALA c’est retrouver les gens et les territoires qui ont jalonné son histoire.
Au cours de ce séjour anniversaire, la troupe SITALA revient sur les traces laissées par ses ainés.

Du 28 au 3 novembre, la troupe a retrouvé les enfants du Centre de Loisirs de Theix. Depuis 2003, les rencontres successives se terminent par un spectacle partagé. Pour l’anniversaire, l’idée était de se concentrer sur des ateliers d’échanges entre les enfants et la troupe (fabrication d’instrument, cuisine, etc.). L’objectif était de prendre le temps de partager des moments simples et de se découvrir autrement que dans le cadre d’une préparation de spectacle. La semaine a été très riche pour tout le monde.

Un peu plus tard (12, 14 et 15 novembre), la troupe est venue à la rencontre des enfants de l’école Sainte-Cécile. Les animateurs burkinabè ont travaillé avec chaque classe de l’établissement scolaire. Là encore, l’idée était de passer du temps ensemble sans connaitre la « pression » d’un spectacle. Le lien particulier qui existe entre SITALA et Sainte-Cécile a amené les acteurs a réfléchir sur un projet à moyen terme. Après ce temps de découverte, les élèves de l’école participeront au printemps prochain à un défilé africain au coeur de la commune…

Un peu d’histoire

L’histoire de SITALA en France commence à l’automne 2003 à Theix, au Centre de Loisirs. Après une première rencontre au Burkina Faso et un premier échec pour l’obtention  du visa de Mamadou, les deux amis se retrouvent au Centre de Loisirs de Theix pour le projet « France-Afrique réveillez-vous! ». Nicolas Garnier, à l’époque directeur adjoint du centre de loisirs et ami de Benoit, est à l’origine de ce 1er séjour d’échanges artistiques et pédagogiques en France. Il a trouvé les fonds et convaincu l’équipe d’animateurs français de la pertinence du projet. Il ne regrettera pas son investissement. En Afrique, on remercie la grâce. A l’origine des échanges de SITALA entre la France et le Burkina, la grâce avait pour nom Nicolas GARNIER. Merci à lui.

Par la suite, Bernard GUILLO, directeur de l’école Sainte-Cécile, entendra au loin les percussions de Mamadou et Benoit. Convaincu de l’intérêt des échanges entre l’Afrique et la France, il proposera un deuxième projet aux fondateurs de SITALA en France au printemps 2004: deux mois de découverte, d’initiation et de travail avec les élèves de son établissement scolaire et un spectacle de clôture avec les enfants: le projet Folyé.

En janvier 2004, un groupe de jeune theixois s’investira et donnera un cadre à ces interventions par le biais d’une association: Sitala Breizh. Du haut de leur 18 ans, ces jeunes ont beaucoup donné de  leur personne pour accueillir Mamadou et Benoit et participer à cette aventure collective. Merci à eux pour leur investissement.

Dix ans plus tard, ces épisodes témoignent de la volonté et de la bienveillance de  ces personnes sans lesquelles SITALA n’aurait aujourd’hui aucun anniversaire à fêter.

Merci à chacun d’entre-eux d’avoir poser les premières pierres.

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