Chaleureuse Alsace

IMG_9262 (Medium)Devenus réguliers les années pairs, les séjours en Alsace deviendront peut-être bientôt un rituel. Après 2012 et 2014, la troupe SITALA a été accueillie par l’association No Man’s Land à Turckheim (Haut-Rhin). Le centre de gravité de cet accueil: la rencontre avec la centaine d’élèves de 4ème du collège Lazare de Schwendi (Ingersheim). Le point d’orgue: deux spectacles à créer avec ces mêmes jeunes autour d’un conte africain. L’objectif: sensibiliser aux différences, valoriser les richesses culturelles et lutter contre la violence scolaire.

La troupe des sardines a passé 4 jours avec ces élèves. Plusieurs ateliers étaient proposés: Initiation au djembé, au doum, à la danse. Écriture d’un conte et composition théâtrale. Présentation de SITALA au Burkina Faso et jeu de coopération.

Cette troupe éphémère (sardines + élèves) a beaucoup travaillé pendant ces 4 jours pour écrire et mettre en scène un conte africain sur une idée d’Aminata COULIBALY, conteuse de SITALA. Aminata et Mamadou ont volontairement fait de l’atelier théâtre un espace de création pour la dizaine d’élèves y participant. Le résultat: une histoire originale incarnée par de jeunes acteurs investis dans leur rôle. Les ateliers percussion et danse ont également été aboutis. Après un premier spectacle réussi (lundi), la seconde prestation (mardi) a révélé la qualité du travail réalisée avec chaque intervenant. Un beau moment, un bel aboutissement.

En marge de ce projet, deux temps forts ont aussi marqué le séjour. D’abord, des élèves, parents d’élèves et professeurs ont présenté l’Alsace aux animateurs de SITALA (langue, traditions, cadeaux, etc.). Et puis l’association Accordina Brand,  qui valorise les traditions alsaciennes, a présenté des danses, des coutumes, des repas traditionnels le temps d’une soirée. Ces deux temps sont le marqueur d’un réel échange interculturel, le témoin d’une rencontre où la réciprocité est une richesse. Cette authenticité sera probablement un moteur aux projets futurs en France et pourquoi pas… au Burkina Faso.

Nous adressons nos remerciements à tous ceux qui ont participé à cette belle semaine.
Surtout un très grand merci à Annick et Caroline sans qui rien n’aurait été possible.